Dans le Nord Ouest d'Haïti |
Dorénavant, les habitants avec l'aide des Soeurs, ont 2 nouveaux projets en cours auxquels nous allons également participer, selon notre trésorerie :
1 - finir la construction déjà commencée pour des salles de classe pour le 3ème cycle (6ème, 5ème et 4ème) du collège. 2 - continuité du programme d'agro-écologie commencé en 2018 :
Infos d'octobre 2020 : Le 22 mai 2020, les Soeurs ont dispensé une formation COVID 19 à un groupe : "Nous souhaitons que chacun et chacune se responsabilise pour donner la même formation dans leur quartier !" Etant donné l'isolement relatif du lieu par rapport aux grandes villes, la COVID 19 ne frappe pas la population, pour le moment, et les habitants sont relativement préservés de la violence et des gangs armés. Depuis quelques mois, des plantules et des arbres ont été distribués à la population. Des jardins potagers voient le jour avec l'aide d'agronomes sur place qui viennent une fois par mois donner de précieux conseils - le but étant de mieux se nourrir et éventuellement de vendre le surplus. Une pépinière a été créée afin de reboiser la zone et continuer à créer des jardins. D'autre part, étant donné l'impossibilité d'acquérir en toute sécurité un terrain pour la construction souhaitée au départ par la Communauté, les Soeurs ont décidé de construire un 1er étage au-dessus de leur maison. Cet étage a permis de loger les postulants qui viennent renforcer les équipes déjà existantes et donc de libérer de la place au RDC pour d'autres activités. |
Les Sœurs
Il y a désormais 4 Sœurs, Sœur Lucie (sr Phan Thi Kim Phuong) vient de rejoindre Srs Eva, Marie Augustine et Eugenie. Leur nouveau projet concerne l’écologie et la plantation d’arbres pour combattre la déforestation massive. Pour commencer il faut les faire pousser et grandir ! (voir Objectif General) Nous avons joint des extraits de leurs dernières communications au sujet de ce projet et aussi de la situation actuelle si difficile et périlleuse même dans la campagne éloigné de Port au Prince. |
Projet :
OBJECTIF GENERAL Prendre conscience de la responsabilité de maintenir vivante la terre que Dieu nous a confié, pour notre bien-être. OBJECTIFS SPECIFIQUES 1 – Etudier les documents qui nous ouvrent la mentalité pour aimer et soigner notre territoire. 2 – Mettre tous nos efforts pour reboiser notre entourage afin d’hériter à nos enfants une terre habitable. ACTIVITES 1 – Invitation à des volontaires qui voudraient former une équipe afin de dynamiser le projet en ayant le souci d’avoir des participants de tous les quartiers 2 – Rencontres de prise de conscience avec l’équipe (études et pratiques) 3 – Création d’une pépinière et confier les plantes à l’équipe. 4 – Invitation aux diverses autorités et villageois à une rencontre massive pour réfléchir sur la situation de l’écologie intégrale. 5 – Mobilisation de reforestation. RECOURS 1 – Agronomes de la zone, 2 – Equipe constitutive du projet 3 – Divers livres 4 – Outils de jardinage 5 – Engrais naturel 6 – Graines locales et autres 7 – Arbres fruitiers 8 – Aides économiques diverses RESPONSABLE DU PROJET Pour la communauté de la Providence : Sœur EVA MAGANA ESPARZA. |
Sur ce plateau est installée une mission inter-congrégationnelle des Sœurs de la Providence ; cette section compte 64 communautés dont la plupart habitent dans les montagnes environnantes. Cette institution accueille tout le monde...
Notre nouveau projet, initié début 2018, se situe dans une vallée du Nord Ouest du pays. Il était essentiel d’envoyer une mission de membres d’Haïtimoun pour découvrir la réalité de la vie sur place, évaluer les besoins avec les Sœurs responsables. Cette mission - du 18 novembre au 10 décembre 2018 - de 3 femmes, Michèle Albouy, Marie-Claire Haguet et Françoise Laval est revenue très enthousiaste et convaincue de la pertinence de notre choix. Depuis le retour de mission de nos membres, les Soeurs de la Providence ont eu la joie d'accueillir une nouvelle Soeur venue renforcer l'équipe. Soeur LUCIE est la bienvenue ; en effet, toujours avec le soutien actif des Soeurs, la population a entrepris une nouvelle activité - une pépinière d'arbres fruitiers (manguiers, pamplemoussiers, moringa, etc...), ainsi que d'autres essences d'arbres pour le reboisement de la zone. Un projet de "potager sous les arbres" pour les femmes est à l'oeuvre également. Ils espèrent tous, un jour, pouvoir faire du maraîchage afin d'améliorer l'ordinaire. Toujours dans l'esprit d'être autonome, de ne pas dépendre d'aides autres que la leur, la population ne cesse d'innover, de se renouveler. Un vrai bonheur... Personne n’a de voiture. En cas d’urgence c’est la police qui vient. Il n’y a pas de commerces non plus. Et il n’y a pas de travail salarié. On fait avec ce qui est sur place. Les hommes plantent principalement des racines et quelques arbres fruitiers et, s’il y a assez de pluie pour une récolte, ce sont les femmes qui vont la vendre au marché. Elles y vont sur un âne avec les produits sur leur tête, parfois à pied ou en moto-taxi. L'enfant d'une vallée nous raconte
Petite-Rivière de l’Artibonite est une commune à fort potentiel agricole. Durant la décennie 1950 - 1960 s’y tenaient encore deux marchés hebdomadaires, classés parmi les plus grands et les plus dynamiques de la Vallée. Une quinzaine de moulins traitaient le riz, le maïs et le petit-mil. Des terrains arrosés sortaient en abondance des racines alimentaires, des pois et des régimes de bananes. Des mornes des Chaos proches, arrivaient les produits d’exportation, le café et le cacao. Les dames-saras (marchandes du demi-gros) remplissaient de produits alimentaires achetés, les camions nombreux à pénétrer la vallée par la rive droite du fleuve bordée de rizières. L’ODVA (Organisation de Développement de la Vallée de l’Artibonite), accompagnait les pratiques et les savoir-faire agraires qui, en se valorisant, généraient une richesse agricole qui allait faire le bonheur des rives-artibonitiens nombreux à fréquenter les Universités du pays jusqu’à en devenir les cadres. Mais la dictature des Duvalier, père et fils, provoqua le démantèlement de l'ODVA et l’exil des enfants de la vallée partis pour parfaire leurs compétences, valoriser leurs diplômes ou vendre leur force de travail en Amérique du Nord, en Europe et même en Afrique. Il est très difficile de revenir au pays, de remonter la Vallée de l’Artibonite pour constater la désespérance de la population rurale qui ne sait à quels saints se vouer et quel Dieu prier. L’incompétence des services administratifs, l’inorganisation du système scolaire, l’incohérence des programmes sociaux, l’insuffisance des structures de santé et la faiblesse de l’activité économique est notoire. Les racines culturelles d’un peuple bon-enfant sont niées et peut-être même détruites. L’obscurantisme et le mensonge érigés en système. La dépendance de ce pays à l’égard du reste du monde est une résultante de mauvais choix. Ceux :
Je crois qu’Haïti et son peuple n’ont pas besoin de la pitié des bienheureux ni de la compassion des bien-pensants. Dans un partenariat co-construit et dans un partage respectueux des ressources de notre terre, il est possible d’accompagner les haïtiens pour que le développement qu’ils souhaitent soit décidé, rythmé, séquencé et choisi par eux seuls de façon à se l’APPROPRIER, à le MAÎTRISER et à le RÉUSSIR. F-F C Lors de la mission, NOUS AVONS VECU …
UNE RENCONTRE…..TANT ATTENDUE - de part et d’autre -, avec une petite communauté de 6 personnes (3 religieuses et 3 postulants)
UNE RENCONTRE ….ETONNANTE à la fois par le mélange d’âge et de mixité mais aussi par l’ HARMONIE, le RESPECT, et une JOYEUSE CONVIVIALITE UN EXEMPLE….D’ENGAGEMENT et DEVOUEMENT TOTAL et de DON DE SOI « pour L’AUTRE » Ces 6 personnes vivent dans la campagne rurale haïtienne, perdue aux pieds des montagnes, vivant au milieu d’une population de villageois et des environs, isolés et privés de toutes commodités. Une forte détermination dans l’esprit et le cœur des membres de cette petite Communauté : « Être là au service d’une population, partager et vivre auprès d’eux » UN ENGAGEMENT …QUOTIDIEN et ACTIF S'appuyant sur les ressources locales, tant humaines que naturelles, ces six personnes sont le pivot de très nombreuses activités (soins médicaux, qualité de l'eau, nutrition infantile..) qui visent à permettre aux habitants de ce territoire rural isolé de vivre mieux, de manière plus autonome et dans un esprit de solidarité active. « FAIRE AVEC EUX, MAIS PAS A LEUR PLACE » BREF, UNE RENCONTRE MERVEILLEUSE, BOULEVERSANTE, UNE LECON DE VIE RECUE EN PLEIN CŒUR…. !! COURT SEJOUR OU, pour nous, LE TEMPS S’EST ARRETE ….C’EST UN GRAND VENT DE SOLIDARITE et D’AMOUR QUI SOUFFLE DANS CETTE COMMUNAUTE LEUR PROJET au nom évocateur « UNE MAISON POUR TOUS » au sein de laquelle chacun(e) sera accueilli(e) quelles que soient ses convictions, dans un esprit d'égalité, de bienveillance et de gaieté. |
Lettre des Soeurs : Juillet à septembre constitue la période d'intenses pluies et la maison où nous vivons retient l'humidité tout autour ; alors avec les enfants, garçons, filles et les adultes, tous ont ramassé des pierres du fleuve pour les mettre tout autour de la maison et faire un passage afin d'éviter la prolifération des moustiques et sert aussi de chemin pour empêcher la formation de boue.
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CONSTAT….
La congrégation est implantée au centre du village. Le plan d’ensemble comprend, à ce jour : Un espace « Santé » qui fonctionne à l'intérieur de la maison des soeurs : consultations des malades de la localité mais aussi des villages lointains après 4 ou 5 heures de marche
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Projet de construction d'un lieu de vie
Le centre pilote se trouverait à l'intérieur d'un bâtiment avec :
Cette Communauté tient beaucoup à la « formation pour l'hygiène et les premiers soins » et à « l’implication participative » de la population concernée en ce sens. Elle travaille avec de nombreux groupes différents selon les activités et pour lesquels elle cherche et souhaite avoir un lieu où les accueillir et les réunir convenablement. |
Nous sommes en contact avec cette communauté en Haïti pour l’avancée de ce projet qui nous tient à cœur.
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